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L’avis de notre expert… « Nous n’avons pas tendance à voir des rorquals communs en Antarctique même, mais ils constituent un véritable point fort lors de l’entrée et de la sortie de la zone, car ils préfèrent généralement le bord du plateau continental. Nous avons eu de nombreuses rencontres rapprochées où des rorquals communs se sont approchés des navires et les ont facilement dépassés pour se nourrir de proies devant nous ! »
Le rorqual commun est le deuxième plus grand animal après la baleine bleue et l’une des plus grandes créatures du monde. Également connu sous le nom de rorqual à nageoires, et autrefois appelé rorqual à dos rasoir, il peut atteindre jusqu’à 27 m de long et peser 72 tonnes. On le trouve dans tout l’océan Atlantique et dans les deux régions polaires, bien que les rorquals communs du nord soient plus petits et plus légers que ceux de l’océan Austral.
Malgré leur taille, ils ont été décrits comme « le lévrier des mers ». Cela s’explique par la forme de leur corps, élancée et très profilée, qui leur permet de nager plus vite que les autres baleines. On les a déjà observés nageant à une vitesse soutenue de 40 km/h et atteignant 48 km/h sur de courtes distances.
Les rorquals communs sont plus sociables que les autres baleines à fanons et vivent généralement en groupes lâches de 6 à 10 individus. Cependant, de grandes concentrations allant jusqu’à 100 individus ont été observées en train de se nourrir dans des eaux particulièrement riches.
Le rorqual commun, de couleur brun-gris, est, comme la baleine bleue, une baleine à fanons. Cela signifie qu’il utilise des plaques spéciales dans sa bouche pour filtrer l’eau de mer et capturer le krill, les petits crustacés, les calmars et les petits poissons. Comme ce fut le cas pour leurs cousins plus grands, les rorquals communs ont été fortement chassés dans les océans du sud par les baleiniers commerciaux pendant la majeure partie du XXe siècle. La population antarctique a été particulièrement touchée, et en 1997, la population de l’hémisphère sud était estimée à seulement 38 000 individus. On pense que la population mondiale totale ne compte qu’environ 100 000 individus. Ils se sont lentement rétablis depuis le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine et sont donc classés comme vulnérables.
Lors de votre expédition polaire, vous aurez le plus de chances d’apercevoir des rorquals communs au large, pendant que vous naviguez entre les sites de débarquement. Vos guides naturalistes experts seront à votre disposition pour vous aider à distinguer les rorquals communs des baleines bleues et pour répondre à toutes vos questions sur ces animaux magnifiques.
La baleine de Finn a une pigmentation asymétrique avec une mâchoire et des fanons blancs du côté droit, qui sont foncés du côté gauche. On pense que cela aide à effrayer les proies, et cela permet également de distinguer la baleine de Finn de la baleine de Sei, qui lui ressemble mais est plus petite.
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Votre conseiller voyages
Marie-Sophie
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